Article du Populaire du Centre du mardi 04 juin 2019
Ingénieur à Paris mais éleveur en Limousin, la retraite venue, Georges Laroche-Joubert a tissé de solides liens avec la commune de Mortemart.
Né le 13 mai 1919, Georges Laroche-Joubert a fêté ses cent ans à son domicile parisien. Cadet d’une fratrie de trois garçons, il a vu le jour dans une famille charentaise de papetiers, mais il passe son enfance et sa jeunesse à Paris.
Ingénieur sorti de l’École Centrale en 1943, il fait ses premiers pas professionnels sur le site EDF des forces motrices de la Vienne à l’Isle-Jourdain, et c’est à Poitiers qu’il rencontre Geneviève Désert, qu’il épouse à Mortemart en juin 1946. Elle lui donne cinq garçons et une fille, une famille qui s’est enrichie depuis de vingt-quatre petits-enfants et vingt-sept arrière petits-enfants.
Une riche carrière. Il poursuivra sa carrière à Paris où il prend la direction générale de la société Francicol, une manufacture de laine de roche sur deux sites, l’un à Triniac en Bretagne et l’autre à Longwy en Lorraine.
Dans les années 1975, il vend cette entreprise à Saint-Gobain où il terminera sa carrière comme cadre supérieur.
Conseiller municipal à Mortemart pendant douze ans, il participe activement à la réhabilitation du couvent des Carmes et à la promotion du village. Il restera longtemps le coordinateur de la propriété du couvent des Augustins partagée par la famille Désert. En excellente santé, due probablement à une vie saine et sportive, il a fêté cet exceptionnel anniversaire entouré de son épouse, de ses six enfants et de leurs conjoints.